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Aides pour les lecteurs



Lecture du projet France 2022


Le projet France2022 est rédigé en langue française. Vous pouvez  le lire dans une autre langue. Pour cela, il suffit de choisir la langue désirée au moyen du traducteur présent sur chaque tribune.

France2022 proiektua frantsesez idatzita dago. Beste hizkuntza batean irakur dezakezu. Hori dela eta, nahikoa da nahi duzun hizkuntza aukeratzeko plataforma bakoitzaren itzultzaileen presentzia.

U projetu France2022 hè scrittu in francese. Pudete a leghje in altre lingua. Per quessa, hè abbastanza di sceglie l'ughjettu scrittu per mezu di u traduttore presente nantu à ogni pratiche. 

The France2022 project is written in French. You can read it in another language. For that, it is enough to choose the desired language by means of the translator present on each platform.

El proyecto France2022 está escrito en francés. Puedes leerlo en otro idioma. Para eso, basta con elegir el idioma deseado por medio del traductor presente en cada plataforma.

Il progetto France2022 è scritto in francese. Puoi leggerlo in un'altra lingua. Per questo, è sufficiente scegliere la lingua desiderata tramite il traduttore presente su ciascuna piattaforma.

Das Projekt France2022 ist in Französisch verfasst. Sie können es in einer anderen Sprache lesen. Dazu genügt es, mit dem auf jeder Plattform vorhandenen Übersetzer die gewünschte Sprache auszuwählen.

Проект France2022 написан на французском языке. Вы можете прочитать его на другом языке. Для этого достаточно выбрать желаемый язык с помощью переводчика, присутствующего на каждой платформе.   



Publication du projet France 2022


A partir du 1er mars 2011, date anniversaire de l'ouverture du projet France2022, les tribunes publiées seront peu à peu corrigées et modifiées. Ce travail permettra d'établir un premier bilan et de poursuivre l'écriture du projet. La tribune du 1er mars 2011 expose les grands traits de la révision à venir.

Durant la période estivale, la voilure du site (voir l'avant dernier paragraphe de ce message) est sérieusement réduite et nous prendrons connaissance des messages des lecteurs seulement à compter du 15 août de chaque année.

Les tribunes sont disposées dans un ordre anti-chronologique qui rend compte de leur genèse. En lisant une tribune et en remontant dans le temps, le lecteur doit pouvoir retrouver la logique de l'ensemble : une tribune lue est éclairée par la tribune qui la précède ou qui la suit immédiatement et ainsi de suite. Il est du plus haut intérêt qu'un lecteur qui se perdrait dans cette lecture le signale : ce pourrait être l'indice d'un défaut de composition ou de logique.

L'ordre historique a l'avantage de mettre en lumière la philosophie du projet France2022 : les premières tribunes donnant les fondations sur lesquelles repose le projet, une première critique simple consiste en une remise en cause de la solidité et de la stabilité des fondations.

Un tel ordre est à compléter par un ordre thématique permettant à tout spécialiste d'un thème de vérifier la cohérence des changements proposés, leur pertinence, leur faisabilité, ... et d'apporter toute correction nécessaire ou des compléments utiles.

Certains lecteurs seront étonnés de l'absence préalable d'un diagnostic de la situation de la France. Leur étonnement est d'autant plus grand que le projet propose des mesures radicales de changement : un citoyen appelé à voter, à se prononcer pour de tels changements est en droit d'attendre que le remède soit à la hauteur des maux et, pour le moins, que ces maux et leurs causes soient clairement identifiés et signalés.

Parmi les mesures radicales prévues dans le projet France2022, signalons à titre d'exemple celle-ci : la suppression des pièces et des billets en euro et/ou l'établissement d'une autre monnaie (nationale ?) que l'euro qui, elle, serait immatérielle. Les avantages de la suppression de la part matérielle d'une monnaie doivent naturellement être exposés pour convaincre le plus grand nombre de citoyens, d'autant qu'en l'occurrence, cela concerne tous ceux qui ont choisi cette monnaie. Cela dépasse le cadre national de la France en ce qui concerne l'euro. 

A ceux qui pensent que cela n'est pas raisonnable ou que c'est  utopique, disons simplement à ce stade que la suppression peut être envisagée de manière progressive. Première phase : suppression des billets. Seconde phase : suppression (éventuelle) des pièces. Sans dévoiler encore les avantages de la suppression de toute monnaie sonnante et trébuchante en euro, laissant au lecteur le plaisir de les découvrir, terminons en faisant remarquer que l'Europe donnerait là un signe extrêmement fort : les progrès réalisés par l'humanité dans les transactions monétaires permettent en effet d'envisager sérieusement de franchir prochainement un pas digne de la littérature de science fiction. Que les pays de la zone EURO en Europe soient les premiers à franchir ce pas de la suppression de la monnaie en espèces serait l'indice que l'Europe entend se situer résolument en tête d'un processus de modernisation sans précédent.

Nous ne répondons pas ici à toutes les interrogations que suscite l'absence de diagnostic détaillé. Disons pour le moment que plusieurs rapports connus ont déjà établi des bilans sur lesquels le projet s'appuie. Nombreux sont les citoyens qui sont confrontés chaque jour aux maux de la société française et qui comprendront qu'il ne soit pas utile, d'emblée, de s'appesantir dessus.

Rappelons quand même, sans ordre apparent d'importance, les maux de la France les plus criants :

   - manque d'appétit et d'ambition de la France ;

   - dilapidation des biens publics français,
     au profit d'intérêts privés,
     avec la complicité de certains représentants du peuple français ;

   - comptabilité publique indigente ;

   - destructions ou tentatives de déstabilisation 
     de médiations naturelles (familles)
     ou institutionnelles (écoles, églises, ...) ;

   - défauts de vision et de planification à long terme ;

   - manque de clairvoyance politique
     à propos des mouvements de fond
     qui traversent les sociétés contemporaines ;

   - pertes de mémoire ;

   - discrédit d'une classe politique 
     sourde aux appels de la société civile 
     et indifférente aux souffrances d'un peuple
     inquiet, malmené voire méprisé ;

   - perte de repères essentiels et vitaux ;

   - chômage persistant et grandissant ;

   - dégradation de nombreux habitats
     par aménagements territoriaux absurdes
     et en raison d'une politique agro-alimentaire
     menée en dépit d'alertes pourtant graves de santé ;

   - système d'assurance maladie (santé ?) mal conçu ;

   - dette publique alarmante
     même en tenant compte d'éléments rassurants ;

   - systèmes d'information publics et privés défaillants ;

   - gouvernements publics en voie de détérioration ;

   - politiques publiques illisibles ;

   - faiblesse de la puissance publique en regard des intérêts privés ;

   - disparition massive de pôles d'activité du sol français ;

   - instruction et orientation des jeunes
     incomplètes et inadéquates ;

   - rémunération du travail inadaptée ;

   - déroutes du dialogue social ;

   - montée de la violence contre les biens publics
     et les personnes en charge de services d'utilité publique :
     policiers, pompiers, enseignants, médecins,
     chauffeurs de bus, ...

   - entrée(s), exercice et sortie(s) de la vie, dite active, déréglés ;

   - prédilection pour les choix mortels
     au détriment des choix de vie.

A la lecture d'une telle liste, observons qu'il convient d'ajouter le versant exposé au sud : les forces sur lesquelles tout projet doit s'appuyer pour avoir quelque chance d'aboutir et de réussir. Nous ne manquerons pas de mettre au jour les atouts de la France. Ils sont nombreux.

La liste des maux ci-dessus a un autre inconvénient : elle mêle sans les distinguer des conséquences et des causes. Elle oublie des causes majeures et ne donne pas toutes les conséquences. Le travail consistant à la compléter et à la clarifier doit être poursuivi. C'est une tâche à mener en permanence sans oublier que chaque mal appelle un traitement particulier et que subsistera jusqu'à la consommation des siècles un mal radical, irréductible contre lequel il serait vain de penser qu'un simple remède peut suffire. Pour illustrer ce propos qui ne doit pas inquiéter mais tenir en éveil : tous les éducateurs qui ont de l'expérience savent que l'homme n'est pas seulement bon, que la condition commune à tous est d'être pécheur. Non pas que l'homme soit, par principe, porté au mal mais plutôt qu'il demeure en toutes circonstances capable du pire et qu'il s'accommode volontiers d'une médiocrité ordinaire qui l'installe dans une tiédeur fétide que son odorat finit par ne plus percevoir. Cela signifie que nous ne pouvons pas résoudre cette radicalité de la faiblesse humaine par un système aussi parfait soit-il : l'élève qui refuse de travailler, même s'il bénéficie des conditions les plus favorables, ne parviendra pas à développer ses talents de manière optimale au service d'autrui et même pour soi-même. Avoir voulu hier obtenir l'idéal sans tenir compte des limites du péché et du mal irréductible a engendré les pires atrocités, les dictatures les plus sanglantes. Ne commettons plus ces erreurs et ces fautes des systèmes totalitaires, clos sur eux-mêmes, tranchants et meurtriers.

Il manque aussi une synthèse des causes si profondes (telles la transition informatique ou la culture de mort) qu'elles retentissent partout dans le monde avec des conséquences variables selon les pays. Nous devons quand même citer la montée de l'agressivité du monde à l'égard des personnes (considérées comme des matériaux interchangeables) pour signaler que le projet France2022 a pour ambition de construire des remparts contre les multiples agressions qu'elles subissent.

L'observation attentive des fondations proposées révèlera au lecteur un aspect capital : vouloir construire sur un terrain fragilisé, instable, détérioré, miné, ... n'a aucun intérêt. C'est une perte de temps et d'énergie. Avant de mettre en place les fondations, la première urgence est donc de revoir la Constitution, de redéfinir et de redistribuer les pouvoirs. La subsidiarité est ici le principe de ce travail préalable : une municipalité doit avoir les droits et les moyens d'exercer pleinement ses pouvoirs. De même pour une région (étendue et requalifiée en "province" dans le projet France2022). L'Etat (plutôt la fédération de cinq états francophones) assumera alors justement et seulement le rôle qui lui revient : faciliter la mission de tous les corps intermédiaires de la nation, qu'ils soient publics ou privés. Cette orientation vaut encore pour tout dépassement de la nation, qu'on le nomme Europe politique, Union pour la Méditerranée, Union Africaine, ...

Chaque tribune du projet France2022 peut être perçue comme la voile d'un navire, d'un projet qui arrivera à destination même si les vents devaient être contraires : il appartiendra à ceux qui seront à la manoeuvre de déployer la voilure adaptée à chaque moment de la traversée. En attendant que l'embarcation ne prenne le large, elle se présentera à quai, déployant quelques voiles pour donner une idée de l'ensemble. Le lecteur ne s'étonnera pas que de temps en temps, n'en soit présentée qu'une partie assez restreinte.

Une dernière précision manque. Elle clôt cette page et sa place signifie qu'elle dépasse tout ce qui précède. On a pris l'habitude en France de formuler des projets politiques en partant des dysfonctionnements censément dus aux équipes qui tenaient la barre du paquebot France avant soi. En opérant ainsi, on se prive d'une approche qui consiste à prévoir tout simplement et à préparer les dispositions les meilleures pour, en quelque sorte, accueillir les changements prévisibles. Quand un enfant s'annonce, ses parents ne se préoccupent pas de  la couleur de ses yeux ou de sa peau. Ils savent qu'ils ont à préparer un berceau confortable et sûr. Ils ne sont pas non plus en train d'accuser leurs ascendants des difficultés qui les obligent à transformer une mangeoire en berceau de fortune. Ils agissent simplement en faisant pour le mieux. Un projet politique doit certes s'intéresser de très près à ce qui ne va pas pour tenter d'y porter remède mais il doit en même temps, et bien davantage, préparer l'avenir.